Brune/Blonde at the Cinémathèque Française

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Eyebrows were raised when the Cinémathèque Française announced its October – January exhibition ‘Brune/Blonde’, so Jen Wallace decided to pay a visit to see if hair in Cinema really was the cultural-talking point that the exhibition claimed it to be. Throughout cultural history, hair is something that has always defined an era and played an important role in more richly developing the physical appearance of any female character. Greek tragedies, Pre-Raphaelite painters and Shakespeare all made references to women’s hair, showing a fascination and an appeal that has lasted for centuries. Hence, for the ‘Brune/Blonde’ exhibition the Cinémathèque Française has dedicated an entire floor of artistic examples to the subject, ranging from film clips and sculptures to paintings and magazine covers – all exposed in various themed rooms. The Cinémathèque offers insightful spaces designed to reflect the hair-themed ‘message’ of the works included, from red velvet curtains and crystal chandeliers for the 1950s star studded musicals such as Gilda, to hairdressing salons presented in Arabic, Asian and African-American styles. Aside from obvious links to sensuality and darker sexual themes of fetishism, the Cinémathèque has picked examples where hair can seem to symbolize more fundamental human issues in Cinema. The strongest message of the exhibition seems to be that hairstyles reflect trends of an era, and can tell us something about the position of women in society at that time. Marilyn Monroe and Rita Hayworth are elegantly coiffed in the Hollywood musicals of the 40s/50s, creating the glamourous idealisation of the star system. The exhibition juxtaposes these classic Hollywood representations with photographic works by Shirin Neshat and Marc Garanger, who portrayed Arabic women posing with their heads covered, or not. There is even a ‘global’ view of hair in Cinema, with a world map designed to show us the different hair styles at particular countries. Another representation of hair comes from its use as a plot device. Transformations of female characters are often represented by changes of hairstyles, so that she can take on a new identity, either willingly or not. In Almodóvar’s Broken Embraces, Penélope Cruz’s character tries on a variety of wigs to mimic famous actresses – and this character transformation is used as major plot device. In the final space, the exhibition tries to put forward the idea of hair as an abstract notion; hair as an artistic method of creating a cultural piece. There seems to be a lack of examples of this concept, except for sculptures made of real hair by Jannis Kounellis. Although these sculptures were the only examples of real hair that I could see throughout the exhibition, it was clear that the Cinémathèque is trying to create a multi-sensorial experience. As you wander through the spaces, various fabrics and long, thin strands of material continuously entice you to touch them. For me, the highlight of the exhibition was the 6 short films shown in a small viewing room, which last for approximately 30 minutes. These were varied shorts from all over the world, the theme of hair and the female protagonist being the clear link between them. I felt like I’d finally got my 6.5€ admission fee’s worth. Hitchcock himself said that ‘the perfect woman of mystery is one who is blonde, subtle and nordic’, and whilst this may have been his own very narrow minded view of hair, the exhibition makes a worthwhile attempt to show the variety of cinematic treatments of the subject. All things considered, a very pertinent cinematic theme is reflected accurately in this tactile exhibition. /// Bien des sourcils se sont haussés lorsque la Cinémathèque a annoncé son exposition d’octobre à janvier “Brune/Blonde”, c’est pourquoi Jen Wallace est allé voir si la chevelure dans le cinéma est vraiment un sujet de discussion culturel intéressant. À travers l’histoire, les cheveux ont toujours défini une période et joué un rôle important dans le développement physique des personnages féminins. Les tragédies grecques, les peintres préraphaélites et Shakespeare ont tous fait référence aux cheveux de la femme, montrant une fascination et un attrait qui dure depuis des siècles. La Cinémathèque dédie donc un étage entier à des exemples artistiques concernant le sujet : des vidéos de films aux sculptures en passant par des couvertures de magazines et des peintures, tous exposés dans des pièces aux thèmes variés. L’exposition offre des espaces ludiques créés pour refléter les messages capillaires des oeuvres présentés, par exemple des rideaux et velours rouge ou des chandeliers en cristal pour les stars des comédies musicales des années 50 comme Gilda, ou des salons de coiffure de style Arabe, Asiatique ou Afro-Américain. En plus de liens évidents avec la sensualité ou le thème sexuel plus obscur du fétichisme, la Cinémathèque a aussi choisi de traiter des cas où les cheveux peuvent symboliser des questions plus “humaines” dans le cinéma. Le message le plus fort délivré par l’exposition semble être que les coupes de cheveux reflètent les tendances d’une époque, et peuvent nous éclairer sur la position que pouvaient occuper les femmes dans la société à cette période. Marilyn Monroe et Rita Hayworth sont coiffées élégamment dans les comédies musicales des années 40/50 et créent une idéalisation glamour du star system. L’exposition confronte ces représentations hollywoodiennes classiques avec les travaux photographiques de Shirin Neshat et Marc Garanger, qui on fait des portaits de femmes Arabes voilées ou non. L’exposition offre même une vue “globale” sur les cheveux au cinéma, avec une carte du monde conçue pour nous montrer différentes coiffures dans plusieurs pays. Les cheveux peuvent aussi être un point clé de l’intrigue. Les transformations des personnages féminins sont souvent representé par des changements de coupe de cheveux, et adoptent donc une nouvelle identité, volontairement ou non. Dans Étreintes brisées, le personnage que Penélope Cruz incarne essaye plusieurs perruques pour imiter des actrices célèbres : c’est une étape importante dans le déroulement du scénario. Dans le dernier espace la chevelure est présentée comme une notion abstraite, qui serait une méthode artistique pour créer une oeuvre d’art. On note toutefois un manque d’exemples, à part les sculptures faites de cheveux de Jannis Kounellis. Bien que ce soient les seuls vrais cheveux que l’on peut voir pendant l’exposition, il semble clair que la Cinémathèque a voulu créer une expérience multi sensorielle. Alors que l’on évolue à travers les différents espaces, de longues et fines couches de différentes matières évoquant des cheveux vous invitent à les toucher. Pour moi, la meilleure partie de l’exposition est la petite pièce où sont projetés 6 courts métrages qui durent environ 30 minutes. Ce sont des films variés venant du monde entier, et le thème de la chevelure féminine est le lien clair entre eux. J’ai enfin senti que l’exposition valait les 6,50 euros du billet d’entrée. Hitchock a dit que “La parfaite femme à mystères doit être blonde, subtile et nordique”, ce qui est une affirmation bien radicale tant l’exposition est une tentative réussie de montrer la variété du sujet. Tout bien réfléchi, c’est un thème cinématographique très pertinent qui est traité dans cette exposition tactile.


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ECU

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