Cinéma la Clef

Posted on at


by Métissa André Fans of the dear departed “Cinéma Images d’Ailleurs” brace yourselves, the movie theatre on rue Daubenton has recently reopened! On September 29th it was reborn as the Cinema la Clef thanks to the investment of three enthusiasts. A press officer, a director/producer and a projectionist breathed new life into the old centre of black cinema coming from Africa, the West Indies and America. Yes, La Clef’s film program has changed, however we can still see connections to its past life if we consider the recent projections of Hyène. This outstanding Senegalese tale directed by Djibril Diop Mambety in 1992 takes us to a devastated Sahel village when the great Linguere Ramatou unexpectedly returns. After making her fortune abroad, she goes back to get her revenge on a lover who humiliated her and forced her to leave her home village. This world of ochre dust collapses through corruption and greed, creating a bitter and poignant vision of black Africa. Aside from this tribute, the cinema’s program is notably varied, covering political, economic, ecological and social themes. Its purpose is to promote foreign cinema, as demonstrated by their moto L’Usage Du Monde, borrowed from the novel of traveler and writer Nicolas Bouvier. Until the end of 2010, La Clef aims to show the public its broader agenda before moving onto more specialised programs. In order to create some discussion around the issues concerned, La Clef offers numerous chances to meet and debate with directors. Since its opening, the cinema has not only welcomed Jocelyn Lemaire Darnaud, the director of Moi, la finance et le développement durable, but also Tony Gatlif for the screening of Liberté, a film about the deportation of romas, which brings to mind the current controversy. In addition to its unique program, the cinema will also host festivals such as Paris Banlieues Tango, ATTAC Images Mouvementées as well as the Festival of contemporary Japanese film, followed by a retrospective of Indonesian cinema. If you decide to stay all day long and watch them all, you can even visit a photography exhibition between screenings! /// Par Métissa André Que les fans du regretté cinéma Images d’Ailleurs se consolent, les salles obscures de la rue Daubenton ont récemment rouvert leurs portes ! Grâce aux trois passionnés qui ont réinvesti les lieux, le cinéma La Clef a pu voir le jour le 29 septembre 2010. Une attachée de presse, un producteur/réalisateur et un projectionniste touche à tout s’efforcent de redonner un nouveau souffle à l’ancien haut lieu du cinéma noir de l’Afrique, des Antilles et de l’Amérique. Si l’orientation se veut différente, on remarque malgré tout une certaine continuité avec leurs prédécesseurs, comme en témoigne les récentes projections de Hyène. Ce magnifique conte sénégalais réalisé par Djibril Diop Mambety en 1992 nous transporte dans un village du Sahel en déclin qui voit le retour inespéré de la grande Linguere Ramatou. Après avoir fait fortune à l’étranger, elle revient se venger de l’amant qui l’avait humilée et obligée à fuir de son village natal. Cet univers de poussière ocre se dégrade sous l’effet de la corruption et la cupidité, laissant une vision aussi amère que poignante de l’Afrique noire. Mis à part cet hommage, la programmation révèle un engagement plus large, qui englobe à la fois les domaines politique, économique, écologique et social. Elle s’attache également à faire connaître le cinéma étranger, comme l’indique leur devise L’Usage du Monde, clin d’oeil au livre de l’écrivain voyageur Nicolas Bouvier. La Clef se donne jusqu’à la fin de l’année 2010 pour donner au public un aperçu général de leurs préoccupations, avant de passer à une programmation thématique plus resserrée. Et pour inspirer une réelle réflexion sur le sujet en question, La Clef propose de nombreuses recontres / débat avec les réalisateurs. Depuis son ouverture, le cinéma a entre autres reçu Jocelyne Lemaire Darnaud, la réalisatrice de Moi, la finance et le développement durable, mais aussi Tony Gatlif à l’occasion de la projection de Liberté, film sur l’expulsion des « roms » qui n’est pas sans rappeler la polémique actuelle… En plus de son propre programme, le cinéma accueille aussi des festivals extérieurs comme Paris Banlieues Tango, ATTAC images mouvementées, puis le Festival du film japonais contemporain, suivi d’une rétrospective du cinéma indonésien. Si vous n’arrivez pas à faire votre choix et décidez de rester pour tout voir, vous pourrez même visiter une exposition photo entre deux séances!


About the author

ECU

The European Independent Film Festival discovers, promotes and projects only the BEST independent films from around the world every year in Paris, France.

The selected titles represent the pinnacle of contemporary filmmaking talent from around the world and compete for the title of "Europe's Best Independent Film".

http://www.ecufilmfestival.com/

Subscribe 0
160