Girl Talk: Art and Copyright
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by Marc Rickenbach American mash-up master Girl Talk has been the subject of much controversy due to his copyright-bending art and wild live shows. With a new album out (available as a free download), we take a look at an artist who calls attention to the possibilities of the Internet in enhancing creativity via mash-up style music videos – which are in turn often put together from existing content. If there’s one musician who truly represents the current state of affairs on intellectual property and copyright-bending art, as well as shakes up the established order (and somehow gets away with it), it would be Gregg Gillis – better known as Girl Talk. In the last decade, Girl Talk has released four brilliant mash-up albums that have gained an unclassifiable, but loyal, following. He’s managed to make fans of The Verve spit Ludacris’ ‘booty’-laden pick up lines, and couple the sounds of Britain’s Spencer Davis Group with Texas’ UGK, and it all seems to make perfect sense. Now with the release of his new album All Day, Girl Talk and label Illegal Art have made the inevitable next move of giving away the entire album for free. Gillis is no stranger to legal threats concerning copyright infringement claims. Not even iTunes carries his albums out of these concerns. Though he has relied on a fair use claim as cover, which has staved off anything serious thus far, he has been the subject of plenty of polemics on copyright in the 21st century. He even got a mention in the U.S. House Subcommittee on Telecommunications which discussed the future of copyright. It seems that Gillis has been sliding through based mostly on the fact that big labels are too hesitant to take him to court in the fear that he might win and set precedent. Personally I’d like to think (and there is no data to prove this): couldn’t it be that Girl Talk’s wide choice of music and popularity might act as a promotional asset? Just as DJ Danger Mouse’s The Grey Album got me, a huge Beatles fan, to be become a Jay-Z fan? Much to the ire of big-label sensibilities – as can be seen by broken links and removed content on YouTube – Girl Talk’s videos follow the same thread. His clips have been made mostly by his fans, following the same method in which his albums are produced. Pull a clip from here, pull a clip from there, match and mash them up, and voilà: Girl Talk for the eyes. There are also some fan-made clips from footage of Girl Talk’s infamous performances. “Bounce That” and “No Pause” are two notable videos worth taking a look at. Gillis isn’t the only one with these sorts of videos. Ed Banger artists, Carte Blanche (DJ Mehdi and Riton), have a video out for the track “Gare du Nord”, a nostalgic trip back to 1980s Detroit. And Argentinian artist-musician-expat now calling London home, Sebastian Litmanovich aka Cineplexx, has a few mash-up style clips up on his YouTube channel as well. Now, of course we here at ÉCU do not condone the illegal use of copyrighted material, but it’s a subject worth exploring as it most certainly will be hashed out on every level of artistic creation in the coming years. So if you yourself are feeling the itch to mix and match, take a look around for Public Domain or Creative Commons License sites for open source videos that are free to use (though make sure you check the specific license attributed to each clip). Sites like Community Video offer up a random helping of obscure clips from around the world. Take a look around, maybe even set up a homemade green screen and have a go at it. Girl Talk : L’Art et les droits d’auteur Girl Talk, le maître américain en matière de mash-up*, a fait polémique en raison de ses entorses aux droits d’auteur et de ses concerts live déjantés. À l’occasion de la sortie de son nouvel album (disponible en téléchargement gratuit), penchons-nous sur cet artiste qui met en valeur la capacité d’internet à développer la créativité, à travers des clips mash-up, qui rassemblent souvent des morceaux déjà existants. S’il est un musicien qui incarne fidèlement l’état actuel du débat sur la propriété intellectuelle et les créations non-respectueuses des droits d’auteur, et qui perturbe l’ordre établi (mais finit par s’en sortir), c’est bien Gregg Gillis, alias Girl Talk. Au cours de la dernière décennie, Girl Talk a sorti 4 albums mash-up qui ont fait des adeptes aussi inclassables que fidèles. Il a réussi à faire recracher les phrases de drague salaces de Ludacris par des fans de The Verve, à mélanger la musique de l’Anglais Spencer Davis Group avec celle du Texan UGK, et le résultat semble tout à fait naturel. Avec son nouvel album All Day, Girl Talk et le label Illegal Art ont franchi le pas, devenu inévitable, de donner l’album entier gratuitement. Gillis n’est pas étranger aux menaces légales liées aux poursuites pour infraction des droits d’auteur. Même iTunes refuse de proposer ses albums par crainte des sanctions. Même en invoquant le droit à l’usage loyal, qui lui a épargné des ennuis sérieux jusqu’à présent, il a nourri de nombreuses polémiques sur les droits d’auteur au 21ème siècle. Il a même été mentionné par le Sous-Comité des Télécommunication américain (U.S. House Subcommittee on Telecommunications), qui a débattu de l’avenir des droits d’auteur. Il semblerait que Gillis a su esquiver les attaques grâce au fait que les grandes maisons de disque hésitent à le traîner en justice, de peur qu’il en sorte vainqueur et fasse jurisprudence. Bien que l’on n’en ait aucune preuve, j’aime à penser que le large éventail musical de Girl Talk et sa popularité constituent un avantage promotionnel. C’est comme ça que The Grey Album, de DJ Danger Mouse, a converti le fan des Beatles, que je suis, en fan de Jay-Z ? À la grande colère des maisons de disque dominantes, comme le montrent les coupures et les liens brisés sur YouTube, les clips de Girl Talk suivent la même logique. Ils sont surtout faits par des fans, selon la manière dont sont produits ses albums. Un clip par-ci, un clip par-là, on secoue bien fort, et voilà : Girl Talk version image. Il y a aussi des clips faits par des fans à partir de vidéos de ses infâmes concerts. Les clips de “Bounce That” et “No Pause” en valent la peine. Gillis n’est pas le seul à proposer ce genre de clips : Ed Banger artists, Carte Blanche (DJ Mehdi et Riton), en ont sorti un pour le titre “Gare du Nord.”, un retour nostalgique au Detroit des années 80. Sebastian Litmanovich aka Cineplexx, l’expat-musicien-artiste argentin qui se dit maintenant londonien, a aussi quelques clips mash-up sur YouTube. Bon, ÉCU n’excuse pas l’usage illégal d’oeuvres protégées par les droits d’auteur, mais c’est un sujet qui mérite d’être exploré, étant donné qu’il sera certainement dépouillé à tous les niveaux de la création artistique dans les années qui viennent. Donc si l’envie de faire des mélanges vous démange, allez-voir les sites relevant du domaine public et sous licence Creative Commons pour trouver des clips libres d’utilisation (vérifiez quand même la licence spécifique accordée à chaque clip). Des sites comme Community Video offrent un choix aléatoire de clips du monde entier. Je vous conseille d’y jeter un oeil, voire de monter votre propre écran vert, et de vous lancer ! *Mash up : Genre musical hybride qui consiste à associer dans un même morceau plusieurs titres existants.