Kubrick at the Cinémathèque
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From cameras and costumes to cahiers and clippings, the Cinémathèque Francaise’s Kubrick season is an insightful exhibition for everyone from cinema novices to devoted followers alike. First things first, let me just say that I am no great expert on Kubrick. I’ve seen his major films (with mixed reactions) and I’ve read articles with a passing interest, but he’s not a director for whom I’ve scrambled though library back catalogues to find first edition copies of his work. So I am thrilled to report that the Cinémathèque Francaise’s Kubrick exhibition left me inspired by and in awe of such a dedicated, passionate and experimental filmmaker. The Cinémathèque walks us through, room by room, a timeline of Kubrick’s work. Starting with his earliest documentaries ‘Day of the Fight’ and ‘Flying Padre’ through to his most famous films such as ‘Spartacus’, ‘A Clockwork Orange and ‘The Shining’, then leading us through a corridor of his photography for ‘Look’ magazine (he started age 16) and ending with detailed reports from films that never made it into production: ‘Napoleon’ and ‘Aryan Papers’. The entire exhibition covers two floors and is filled to the brim with information, photos, props and accessories. It seems not a cm of floor space goes to waste. What really gives life to this exhibit, and what raises it above your run-of-the-mill iconic filmmaker retrospective is the attention to detail for all aspects of his work and the sheer number of personal items that convey Kubrick’s personality and immense passion for his work. Annotated scripts, personal correspondence, set sketches, location stills, production timelines and photos of the director on the set of nearly all his films demonstrate the time and care that went into all of his work and serve as historical evidence of the filmmaking process from the 1950s onwards. As for the films themselves, they are presented in imaginative ways against brightly painted walls with detailed information of the shooting process and audience reactions. The ‘Clockwork Orange’ room for example (orange walls, of course) includes newspaper clippings of the original ‘Alex’ case, fan letters (one that reads ‘there wasn’t enough sex and there was too much violence!’), the iconic female nude design furniture and Phillip Castle posters. Further on in ‘The Shining’ section you can see the original costumes as worn by the creepy murdered twins and a secret black room showing the films bloodiest moments with the real knife and axe from the set. The technical side of the exhibition is equally informative and proves what a technically accomplished filmmaker Kubrick was. Examples include the ‘Eyemo’ camera (a 35mm camera used to film fight sequences in The Killing), an explanation of front projection simulation (to shoot the opening ape sequence in ‘2001: Space Odyssey’), and Carl Zeiss lenses (for candlelit scenes with no artificial lighting in ‘Barry Lyndon’). Technical drawings detailing special effects show innovation and daring, non more exemplary than the ageing sequence from ‘2001: Space Odyssey’, which for its time, was about as modern as you could get. Don’t miss this chance to get closer to one of the greatest filmmakers of the last century. The exhibition runs until the 31st July and I also recommend the audio commentary (narrated by Malcom McDowell in English and Marisa Berenson in french) available for €3 which goes into even greater detail as you walk around the exhibition. Finally the Cinémathèque is also showing a retrospective of Kubrick’s films and Kubrick-inspired films (including Gilliam’s ‘Brazil’, Spielberg’s ‘A.I’ and Pixar’s delightful ‘Wall-E’) until 2nd May. --------------------------------------------------- De caméras et costumes aux cahiers et articles de presse, la saison Stanley Kubrick à la Cinémathèque Française est une exposition passionnante et informative pour tout le monde – aussi bien pour les novices du cinéma que pour les adeptes dévoués. Tout d’abord, je dois avouer que je ne suis pas une grande spécialiste de Kubrick. J’ai vu ses films les plus importants (avec des réactions mixtes) et j’ai lu des articles avec un intérêt éphémère, mais il ne fait pas partie des réalisateurs sur lesquels j’ai fait des recherches dans les catalogues des bibliothèques pour trouver les premières éditions de ses oeuvres. Donc je suis excitée de vous dire que l’exposition Stanley Kubrick à la Cinémathèque Française m’a beaucoup inspirée et impressionnée par l’image de ce réalisateur si passionné, enthousiaste et expérimental. La Cinémathèque nous permet de faire, une pièce après l’autre, une promenade à travers l’oeuvre de Kubrick. De ses premiers documentaires ‘Day of the Fight’ et ‘Flying Padre’ à ses films les plus connus comme ‘Spartacus’, ‘Orange mécanique’ et ‘The Shining’, puis par un couloir de ses photographies pour le magazine “Look” (il a commencé quand il avait 16 ans), et enfin vers des renseignements détaillés sur ses films qui n’ont jamais été produits: ‘Napoléon’ et ‘Aryan Papers’. L’exposition entière occupe deux étages et est remplie à ras bord d’informations, photos et accessoires. Il paraît qu’il n’y a aurait pas un seul centimètre d’espace pas utilisé. Ce qui donne vraiment de la vie à l’exposition et ce qui la fait remarquée parmi les rétrospectives ordinaires des réalisateurs cultes c’est l’attention aux détails de tout les aspects de son œuvre et le nombre d’objets personnels qui évoquent la personnalité de Kubrick et sa passion énorme pour son travail. Des scénarios avec ses notes, la correspondance personnelle, ses esquisses des tournages et lieux de tournages, les chronologies de production et les photos du réalisateur pendant le tournage de presque tous ses films montrent la quantité de temps et d’attention investie dans son œuvre et servent d’évidence historique du processus de réalisation des films depuis les années 1950. Quant aux films, ils sont présentés d’une manière pleine d’imagination sur des murs aux couleurs vives avec des informations détaillées sur le tournage et la réaction du public. La salle de ‘L’Orange mécanique’, par exemple (aux murs oranges, bien entendu), comprend les articles de presse de la boite originale d’Alex, des lettres des fans (y compris celle qui dit “il n’y avait pas suffisamment de sexe et il y avait trop de violence!”), les fameux meubles en forme de femme nue et des posters de Phillip Castle. Plus loin, dans la section de ‘The Shining’ on peut voir les costumes originaux portés par les affreux jumeaux assassinés et une salle secrète noire qui montre les moments les plus sanglants du film avec le vrai couteau et la vraie hache du tournage. Le côté technique de l’exposition est aussi informatif et prouve le talent de Kubrick en tant que technicien. Parmi les exemples sont la caméra ‘Eyemo’ (une 35 mm utilisée pour le tournage des scènes de combat pour ‘The Killing’), l’explication de la simulation de projection frontale (utilisée pour la séquence avec le singe du début de ‘2001, l’Odyssée de l’Espace’), et l’objectif Carl Zeiss (pour les scènes aux chandelles sans aucune lumière artificielle dans ‘Barry Lyndon’). Les esquisses techniques des effets spéciaux montrent l’innovation et l’audace et sont aussi exemplaires que la séquence de vieillissement de ‘2001, l’Odyssée de l’Espace’ qui était la plus moderne possible à l’époque. Ne ratez pas cette chance de savoir plus sur l’un des réalisateurs les plus importants du dernier siècle. L’exposition est ouverte jusqu’au 31 juillet et je vous conseille aussi l’audioguide (avec les voix de Marisa Berenson en français et de Malcolm McDowell en anglais) disponible sur place (€3) qui vous donne encore plus d’informations pendant votre parcours de l’exposition. Finalement, la Cinémathèque projette aussi une rétrospective des films de Kubrick et de ceux inspirés par son oeuvre (y compris ‘Brazil’ par Gilliam, ‘A.I.’ par Spielberg et le merveilleux ‘Wall-E’ de Pixar) jusqu’au 2 mai.