Nan Goldin: Scopophilia at the Louvre
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Nan Goldin’s photography slide-show at the Louvre gives new life to iconic artwork seen alongside personal photos from the artist’s private collection. It was completely by chance that I stumbled across Nan Goldin’s photography slide-show installation at the Louvre, which is part of Patrice Chéreau’s (the Louvre’s 2010 guest of honour) theme of ‘Faces and Bodies’. Nestled in one corner of the museum entrance, a huge display of photographs leading to a small screening room that was showing a short film every 30 minutes immediately caught my eye. The show proved to be utterly absorbing. Nan Goldin was given permission to wander the Louvre at night, by herself, so she could take photographs of anything that caught her eye. The theme of the slide-show is ‘Scopophilia’, which comes from the Greek ‘Scopo’, to look and ‘Philia’ meaning brotherly love. Ultimately, this concerns the sensation of erotic, sensual pleasure that one can feel through the experience of looking. The slide-show is composed of images and sculpture at the Louvre and Nan Goldin’s photography, some of which are from her private collection and have never before been exhibited publicly. Heavily linked to the theme of scopophilia, is female sensuality which is emphasised in the recurring images of the female form, female sexual pleasure and the female muse. Sculptures such as ‘Pygmalion and Galatée’ and ‘Psyché ranimée par le baiser de l’Amour’ are juxtaposed with paintings like ‘Gabrielle d’Estrées et une de ses sœurs’ and ‘The Turkish Bath’ and then Goldin’s own works of nudes, explicit sexual images and personal family portraits. Goldin’s work could never be described as vulgar or pornographic; it is not sexually titillating in a perverse sense. It balances between art and erotica and does so with beauty and vivacity, capturing the human body in all its sensual glory.It provides a very interesting perspective on some of the works in the Louvre and if you walk around afterwards it is rewarding to see the real works, something like following a treasure trail. I had never before been fully conscious of the incredible dedication to the female form exhibited through works in the Louvre (a timeless male obsession, evidently) and it was interesting to think of her modern photography somehow capturing the same feelings of eroticism and mystification of women as a medieval painting. A very inspirational way of delivering a new perspective on timeless iconic art in the Louvre. /// Nan Goldin au Louvre Le diaporama de Nan Goldin donne une vie nouvelle à la collection du Louvre, mit en relation avec les photos personnelles de l’artiste. C’est par hasard que je suis tombé sur l’exposition de Nan Goldin au Louvre faisant partie du thème de Patrice Chéreau (le Grand invité du Louvre de 2010) “Les visages et les corps”. Niché dans un coin de l’entrée du musée, une grande exposition de photo menait à une petite salle où chaque demi-heure on projetait uncourtmetrage. L’exposition s’est avérée être passionnante. Nan Goldin a obtenu la permission de se promener seule au Louvre durant la nuit, pour photographier tout ce qui pouvait retenir son attention. Le thème du diaporama était “Scopophilia”, du Greque “Scopo”, regarder, et “Philia”, amour fraternel. Il s’agit de la sensation de plaisir érotique et sensuel qu’on peut éprouver par l’expérience du regard. La collection avait pour thème les images et les sculptures du Louvre ainsi que des photographies de Nan Goldin, dont les œuvres de sa collection privée qui n’ont pas été exposées au public avant. Lié au thème de la scopophilie la sensualité y est accentuée par des images récurrentes de la féminité, du plaisir sexuel féminin et de la muse féminine. Des sculptures comme “Pygmalion et Galatée” , “Psyché ranimée par le baiser de l’Amour” sont juxtaposées aux peintures comme “Gabrielle d’Estrées et une de ses sœurs” , “Le Bain turc” ainsi qu’aux œuvres de Nan Goldin représentants des nus, des images explicitement sexuelles ainsi et des portraits de famille. L’œuvre de Nan Goldin ne peut pas être qualifiée de vulgaire ou pornographique; elle ne provoque pas d’excitation sexuelle dans le sens pervers du terme. Son oeuvre conserve l’équilibre entre l’art et l’érotisme avec beauté et vivacité, tout en représentant le corps humain dans toute sa gloire sensuelle. Nan Goldin donne une vision très intéressante sur plusieurs œuvres du Louvre. Une nouvelle visite du musée est par conséquent une expérience enrichissante, permettant de retrouver les œuvres originales, comme un parcours de chasse au trésor. Avant cela, je ne m’étais jamais rendu compte à quel point la féminité était si souvent représentée dans les oeuvres du Louvre (une éternelle obsession de l’homme, bien évidemment) et c’est intéressant de penser à sa photographie moderne représentant d’une certaine façon les mêmes sensations de l’érotisme et de la mystification des femmes que dans la peinture médiévale. Une manière très inspiratrice qui donne une nouvelle perspective de l’art de portrait intemporel au Louvre.